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David Malka Sutton
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Le marché immobilier montréalais en perte de vitesse

mars 14, 2014

Le marché immobilier montréalais continue de s’éloigner de ses sommets. Le nombre de transactions a reculé de 2% le mois dernier par rapport à février 2013… un mois où les ventes affichaient déjà une chute impressionnante de 22%.

Au total, 3311 propriétés ont changé de main le mois dernier, indiquent les plus récentes données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). Le marché reste ainsi à des années-lumière de sa performance de février 2012, alors que 4465 transactions avaient été enregistrées.

Cette baisse de régime fait mal à l’industrie montréalaise de l’immobilier. La valeur totale des ventes résidentielles s’est établie à 1,044 milliard de dollars le mois dernier dans la région métropolitaine, comparativement à 1,364 milliard au très actif mois de février 2012. Le manque à gagner dépasse les 300 millions pour un seul mois.

Message positif

Dans son rapport mensuel publié hier, la CIGM a préféré insister sur la croissance des prix. Celui des condos, notamment, s’est quelque peu redressé depuis un an.

«Il faut souligner que l’augmentation de 2% du prix médian des copropriétés dans l’île de Montréal, en février, est la plus forte des 10 derniers mois», a fait valoir Patrick Juanéda, président du conseil de la CIGM.

Dans l’ensemble de la région métropolitaine, le prix médian des condos s’est établi à 225 000$ en février ( » 3%), celui des maisons unifamiliales, à 275 000$ ( » 2%), et celui des «plex» de 2 à 5 logements, à 420 000$ (- 3%).

La pression baissière demeure forte. Le nombre de propriétés à vendre – les «inscriptions en vigueur», dans le jargon des courtiers – grimpe sans cesse. On en compte aujourd’hui 34 620 dans le Grand Montréal, comparativement à 28 804 il y a deux ans. L’offre dépasse la demande, et de loin.

Signe de cette surabondance de pancartes «à vendre», les délais de vente se sont allongés depuis un an, surtout pour les copropriétés et les plex ( » 11 et  » 12 jours). Qui plus est, les nombreux projets de condos neufs entrent en concurrence avec les appartements existants.

Le segment de la maison unifamiliale a affiché une meilleure tenue. Les ventes sont demeurées stables en février (2060 transactions), et les délais se sont révélés à peine plus longs que l’an dernier. «Les marchés de l’unifamiliale et des plex sont équilibrés à l’échelle de la région métropolitaine de recensement, tandis que le marché de la copropriété est à l’avantage des acheteurs», a avancé hier la CIGM.

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